La Fille de l’assassin

Crédits photos © Sarah Alcalay / La Boîte à Images / FTV

Résumé

Nina est adolescente quand son père est arrêté pour le meurtre de sa mère.
Quinze ans plus tard, bénéficiant d’une libération conditionnelle et clamant toujours son innocence, son père est décidé à retrouver le coupable. Seule Nina le soutient, à l’inverse de ses deux frères.
Alors que les secrets se dévoilent, la mort frappe à nouveau…

Fiche technique

GENRE

Thriller

DURÉE

90 minutes

RÉALISATION

Carole KORNMANN

SCÉNARIO

Natalie CARTER et Eve de CASTRO, d’après La Fille sans visage de Patricia MacDONALD

PRODUCTION

Mathilde MUFFANG / La Boîte à Images
France Télévisions
Be-FILMS – RTBF Télévision belge

MUSIQUE ORIGINALE

Philippe MILLER

CASTING

Chloé CHAUDOYE (Nina)
Bruno WOLKOWITCH (Pierre)
Nicolas GOB (Patrick)
Barbara PROBST (Alix)
Samir BOITARD (Martial)
Emmanuel BORDIER (Alexandre)
Ann Gisel GLASS (Charlotte)

DISTRIBUTEUR INTERNATIONAL

Film & Picture

ANNÉE DE PRODUCTION

2023

DIFFUSEURS

France Télévisions, RTBF, TV5MONDE

ÉQUIPE TECHNIQUE

Directeur de la photographie : Bruno PRIVAT
Chef opérateur du son : Fabien LUTH
Cheffe monteuse : Caroline LEFEVRE
Directrices de casting : Frédérique AMAND et Christine DUQUESNE
Cheffe décoratrice : Sylvie MONBEL
Cheffe costumière : Marie-Noëlle VAN MEERBEECK
Directeurs de production : Frédéric DEBIÈVRE et Didier LANGLADE

Extraits

Extrait 1

Extrait 2

Extrait 3

Extrait 4

Note de la Réalisatrice

Une mère assassinée, un père emprisonné, une famille détruite… Quinze ans plus tard, Nina et ses frères accueillent diversement leur père libéré. Tous souhaitent pouvoir revivre, respirer à nouveau, comprendre ! Nous suivons Nina, seule à soutenir véritablement son père, dans ses efforts pour connaître la vérité.

Dans la lignée des films noirs, avec tous les codes de l’enquête, nous cheminons sur le fil d’une énigme rythmée par les émotions, les drames, les doutes et l’amour enfin retrouvé.

Je souhaite que ma réalisation donne envie aux spectateurs de démêler ces fils, ces secrets, ces faux-semblants, jusqu’au bout…

C’est un cadeau de pouvoir réaliser ce premier film, au service d’une intrigue où la résilience des personnages, face à un drame familial, est durement mise à l’épreuve ! Un cadeau de faire vivre ces personnages, entrainés dans une succession d’évènements incontrôlés, avec comme support ce scénario, dont les rouages fluides nous emportent jusqu’à cette révélation finale surprenante.

C’est un enjeu de taille, pour moi ! Mais je suis prête. Le timing est le bon. La proposition de Mathilde Muffang, sa confiance en moi et celle de France Télévisions, me confirment que je suis au bon endroit, au bon moment, celui où je voulais être depuis mes premiers plateaux. Scripte depuis des années, j’ai appris à être un soutien, un pilier, une garde rapprochée et une force de création à la droite du réalisateur. Passer dans le fauteuil de réalisatrice est donc pour moi une évolution évidente, naturelle et ardemment souhaitée, pour écrire la suite de mon histoire professionnelle et personnelle.

Ma mise en scène doit d’abord être un support aux émotions, aux sensations à fleur de peau de Nina. J’ai envie d’une image simple, incarnant au mieux la violence des situations. Nina navigue à vue dans sa vie, en s’appuyant sur un pilier bancal, son père. Elle essaie d’avancer, de tenir debout quand tout autour d’elle s’écroule. Elle est seule, elle se perd…

Je veux me servir des décors bruts, de l’architecture, de la nature « austère » mais très graphique et photogénique de Lille et ses environs pour que l’on ressente cette sensation d’étouffement et de fragilité qu’éprouvent les personnages.

Je souhaite que le jeu des comédiens et le sens de la séquence motivent les mouvements de caméra et donc l’image, que la mise en scène soit portée par le moment de l’histoire.

Les flash-back jouent un rôle très important dans la narration. Ils sont un film dans le film ; ils distillent au compte-goutte les informations qui vont aider le spectateur à dénouer les fils de l’intrigue et ainsi tout relier. Je ne souhaite donc pas traiter ces souvenirs traumatiques, plus ou moins conscients et incomplets d’actes violents, de la même manière que les scènes du présent.  Pour ces séquences, le son et l’image devront être plus proches, plus vivants, plus mobiles, plus viscéraux. Ils doivent interpeler le spectateur, justifier l’état émotionnel et psychologique des protagonistes au présent, ainsi que le jeu des acteurs qui les incarnent.

Je souhaite que ce film nous touche au cœur grâce à ces personnages qui ont souffert et qui parviennent à reconstruire une famille, avec espoir.

 

Carole Kornmann

Note de la Productrice

L’adaptation du roman La fille sans visage de Patricia MacDonald s’inscrit dans une collection de « thrillers de l’intime » que je produis depuis 2015 pour France Télévisions. Cette romancière a le don d’écrire des histoires fortes et prenantes, situés dans un cercle intimiste (famille, couple, amis…) et mettant un héros « ordinaire » dans une situation impossible à résoudre, mais à laquelle il lui est moralement impossible de se soustraire.

Ainsi, La fille de l’assassin nous raconte comment une jeune femme, Nina, doit gérer la sortie de prison de son père, qui a toujours clamé son innocence. Peu après sa libération il est assassiné à son tour. Pour la police c’est un simple crime crapuleux, mais Nina sait que son père est mort pour avoir tenté de trouver le vrai meurtrier de son épouse. Malgré son « incompétence » (elle n’est pas flic), malgré l’hostilité ou le désintérêt de ses frères, comment Nina pourrait-elle ne pas chercher qui a tué son père… et sa mère ?!? Comment ne pas continuer l’enquête ?…

En réalité, La fille de l’assassin parle de culpabilité et de liens familiaux, deux sujets qui me passionnent. Sous prétexte d’enquête et de thriller, le roman parle de lâcheté et d’égoïsme, au sein d’une famille qui semblait être parfaite…

Le roman La fille de l’assassin n’était pas simple en termes d’adaptation. Le talent de Natalie Carter et d’Eve de Castro m’a convaincue de leur confier ce projet. Elles sont également les auteures du scénario de La fille dans les bois, précédent roman adapté, qui a pris la tête des audiences lors de ses diffusions.

Je connais bien Carole Kornmann, qui a été scripte sur deux de nos dernières productions. Ses 25 ans d’expérience professionnelle lui ont permis d’aborder cette première réalisation avec confiance, tout en apportant un regard nouveau et enthousiaste sur la collection.

Le tournage de La fille de l’assassin est intégralement situé dans la région lilloise en décors naturels. Le choix des lieux reprend les codes du roman, qui oppose une petite bourgade bourgeoise et tranquille à une métropole bouillonnante. La charmante ville de Wambrechies, avec son canal et son port de plaisance, ainsi que Lille et son urbanité contrastée, sont l’écrin de cette famille dysfonctionnelle.

 

Mathilde Muffang

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