La Boîte à Images - Production audiovisuelle - La déesse au cent bras

LA DÉESSE AUX CENT BRAS

La Boîte à Images - Production audiovisuelle - La déesse au cent bras

Crédits photos © Laurent Denis - La Boîte à Images

Résumé

Vanina est au beau milieu de la tempête. Menacée de licenciement, déstabilisée par son fils en pleine crise mystique, bousculée par sa fille en pleine rébellion… elle est quittée par son mari, Greg, fatigué de son numéro de femme parfaite toujours sur la brèche.

Alors qu’elle est au fond du gouffre, Vanina voit apparaître son double, Nina, qui est bien décidée à prendre les choses en main et à régler les problèmes à sa manière…

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Fiche technique

GENRE

Comédie

DURÉE

90 minutes

RÉALISATION

Sylvain MONOD

SCÉNARIO

Claude d’ANNA d’après un sujet de Jean-Marc AUCLAIR

PRODUCTION

La Boîte à Images – Mathilde MUFFANG

MUSIQUE ORIGINALE

Philippe MILLER

CASTING

Cristiana REALI (Vanina/Nina)
Robert PLAGNOL (Greg)
RUFUS (Le Dantec)
Éric NAGGAR (Cordoue)

DISTRIBUTEUR INTERNATIONAL

Film & Picture

ANNÉE DE PRODUCTION

2013

DIFFUSEURS

France 2, TV5MONDE

ÉQUIPE TECHNIQUE

Directeur de la photographie : Olivier GUENEAU
Cadreur : Fabrice SEBILLE
Chef opérateur du son : Éric DEVULDER
Cheffe monteuse : Aurique DELANNOY
Directrice de casting : Tatiana VIALLE
Cheffe décoratrice : Isabelle QUILLARD
Chef costumier : Stephan ROLLOT
Directeur de production : Didier LANGLADE

Extraits

Extrait 1

Extrait 2

Extrait 3

Extrait 4

Revue de presse

Cristiana Reali ne fait pas les choses à moitié. Et débarque avec son double pour ce portrait de femme contemporaine. À travers les mésaventures de son héroïne, une Wonder Woman en perdition, le réalisateur Sylvain Monod dépeint délibérément sur le ton de la comédie et de l’humour le quotidien de bien des femmes d’aujourd’hui… Annick Blancheteau, en mère envahissante et Rufus, en vieil académicien burlesque et un peu coquin, composent deux sympathiques seconds rôles dans ce divertissement léger et rythmé s’inscrivant dans l’air du temps.

MOUSTIQUE.BE

12 / 02 / 2014

Les fans de l’actrice seront servis avec deux fois plus de Cristiana Reali, en revanche, les hommes du film, eux, vont en voir de toutes les couleurs… Un rôle qui n’a pas dû être facile à tourner pour la jolie comédienne.

PREMIÈRE

12 / 02 / 2014

La condition de la femme idéale scénarisée sur deux points de vue, pas forcément originaux mais drôlement bien interprétés par Cristiana Reali (qui) trouve dans cette comédie un emploi que nombre d’acteurs affectionnent : le double rôle. (…) Un joli numéro dans les deux cas.

TÉLÉ CABLE SAT

08 / 02 / 2014

Traitée sur le ton de la comédie, une réflexion sur la pression sociale que subissent les femmes.

ORANGE

12 / 02 / 2014

Avec la piquante Cristiana Reali, un téléfilm parfois un peu caricatural, mais plein de fantaisie et de charme.

TÉLÉ LOISIRS

08 / 02 / 2014

Une comédie originale.

TÉLÉ MAGAZINE

08 / 02 / 2014

Un conte des temps modernes quelque peu caricatural, au sein duquel Cristiana Reali s’en donne à cœur joie pour composer deux personnages antagonistes.

TÉLÉ STAR

08 / 02 / 2014

Dans La Déesse aux 100 bras, Cristiana Reali interprète deux personnages : une femme perfectionniste et son double, dénué de morale. Une performance.

TVMAG LE FIGARO

12 / 02 / 2014

On va voir double. Dans la Déesse aux cent bras, l’actrice joue deux rôles. Pour deux fois plus de plaisir.

VERSION FEMINA

09 / 02 / 2014

Note du Réalisateur

Réaliser une comédie, écrite par Claude d’Anna, avec les ressorts dignes des meilleures comédies américaines est une chance. Lorsque Mathilde Muffang m’a proposé le texte, j’ai eu le plaisir d’y trouver le rythme et la pétulance du divertissement de qualité.

Le postulat de départ appelle la comédie et n’est finalement pas aussi fantastique que cela. Qui n’a pas eu parfois le recul de constater sa propre schizophrénie ? Cette petite voix, qui de temps en temps nous houspille en notre for intérieur, est simplement mise en scène dans ce texte, partant du principe que la vie nous met parfois « hors de nous ».

Mais ce texte prend aussi le parti de raconter les femmes aujourd’hui dans leurs contradictions et les problèmes où la société les place. Autant un homme paraît un surhomme lorsque sortant de son travail, il passe chercher les enfants, amène l’aînée au piano, en profite pour faire les courses, récupère le second de la danse, passe chercher le costume au pressing, et rentrant étend le linge tout en faisant le repas des enfants, et après s’être fait belle, beau pardon, accueille la baby-sitter qu’il a préalablement réservée… Autant une femme est suspectée d’être une mauvaise mère ou une mauvaise femme si elle oublie, soit un enfant à la danse, soit le costume au pressing, soit de se faire belle ou refuse de sortir, trop fatiguée. Vanina est cela : une femme fatiguée qui essaye de tout mener de front, et Nina vient lui prêter main forte.

Ce rôle m’a permis de travailler avec Cristiana Reali sur les différences entre les deux personnages qui forment le même être humain. Le postulat posé, il faut l’illustrer. Chercher avec la comédienne comment être différente tout en étant la même, chercher dans son corps les postures, positions, mouvements petits et grands, des mains ou des jambes qui nous permettent de les distinguer et de les confondre. Ce qui peut être possible avec une Nina plus désinhibée, est aussi à travailler avec une Vanina rigide, plus coincée. Les corps ont leurs mots à dire, il y a des déplacements, de la précipitation, de la marche à pied, des espaces vides à traverser, des escaliers à monter, des places à prendre car nous sommes là dans du Feydeau – Claude d’Anna l’a écrit comme tel – mais un Feydeau moderne, et très social.

Comme dans Feydeau, la caricature n’est pas loin, aussi devons-nous être vigilant afin que la comédie reste sobre dans le jeu, pour faire ressortir au mieux la drôlerie des situations. Mais le film n’est pas un drame social et j’ai fait appel aux meilleurs codes du divertissement (lumière, musique, décors et costume) afin de plonger très vite le spectateur dans le plaisir de ce que chaque page du scénario recèle. La musique du générique, les couleurs utilisées, les décors choisis doivent immédiatement mettre le spectateur dans l’ambiance de la comédie. Si les références sont, pour le texte, à Feydeau elles sont, pour le rythme et la comédie, à Wilder ou de Broca…

Sylvain Monod

Note de la Productrice

La déesse aux 100 bras se propose, sur le mode de la comédie, de raconter l’enfer de tant de femmes contemporaines qui se conjugue autour de la sainte trinité : efficacité, perfection, contrôle.
Lorsque Jean-Marc Auclair m’a proposé ce sujet, que Claude d’Anna a réinterprété, j’ai retrouvé chez son héroïne tant de petits travers et névroses que je me connais ! Volonté de tout réussir en même temps, nécessité d’être efficace sur tous les fronts (professionnel, familial, conjugal, personnel…) bref, je me voyais avec effroi en lisant les mésaventures de cette pauvre Vanina. J’ai réalisé que cette quête d’efficacité – voire de perfection – ne m’était pas réservée mais bien l’apanage de beaucoup de femmes d’aujourd’hui qui intègrent avec docilité cette injonction de perfection véhiculée à longueur d’année – entre autres – par les magazines féminins…

Cette « folie » me semble bien plus répandue chez les femmes que chez les hommes. Eux aussi, bien sûr, ont de puissantes obligations de performance, mais le plus souvent ils se fixent plus raisonnablement des objectifs réalistes, ne tentent pas vainement de jouer les Shiva et délèguent à leurs femme, collègues, employés, enfants, amis… tout un tas de choses qu’ils savent ne pas pouvoir ou ne pas vouloir accomplir dans le délai imparti…

Et le plus formidable, c’est qu’en général ils n’en culpabilisent pas pour autant, bien au contraire… là où bien des femmes non seulement ne contestent pas cet engrenage de la performance, mais essaient d’être parfaites ! D’être d’abord la petite fille qui va faire plaisir tout à la fois à… ses parents et aux professeurs, puis la femme qui va combler son mari, ses enfants, son patron, ses collègues, ses amis…!

Là où ça se complique, c’est que comme cet objectif est impossible à atteindre, elles se voilent la face et mettent en place une organisation méticuleusement élaborée pour tenter d’y parvenir… et surtout de tout contrôler, sans voir que leur combat est perdu d’avance…

C’est heureusement, ce que Nina, son double, va se charger de faire comprendre à Vanina. Bien plus, Nina, sorte de « ça » jaillissant d’une Vanina si docilement soumise à son « sur moi », va obliger cette dernière à affronter ses pulsions, ses interdits et tout ce refoulé qu’elle cherche à étouffer depuis si longtemps. Ce faisant Vanina va renoncer peu à peu à son délire de perfection, pour enfin s’accepter telle qu’elle est… avec ses défauts ! Je suis certaine que cette comédie va parler à de nombreuses femmes d’aujourd’hui…

Au-delà de cette peinture sociologique, La déesse aux 100 bras utilise le registre du fantastique en abordant le thème du double, cher aux comédies américaines, qui me paraît très propice aux descriptions psychologiques et aux situations de comédie savoureuses…

Mathilde Muffang

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