La Boîte à Images - Production audiovisuelle - J'ai épousé un inconnu

J’AI ÉPOUSÉ UN INCONNU

La Boîte à Images - Production audiovisuelle - J'ai épousé un inconnu

Crédits photos © La Boîte à Images / France Télévisions

Résumé

Jeunes mariés. Bientôt un enfant. Le bonheur parfait. Pour leur lune de miel, Emma et David ont choisi une simple cabane en forêt. Mais l’escapade amoureuse vire à la tragédie : attaquée par un homme masqué armé d’une hache, Emma est secourue par un chasseur. C’est lui qui sera tué par le criminel. Pour la police, aucun doute : David est le suspect numéro 1. Et les preuves s’accumulent : son étrange refus de coopérer, son absence inexpliquée au moment des faits, le témoignage d’une voisine, la fortune de la jeune femme dont il hériterait… Le doute s’immisce alors dans l’esprit d’Emma, ravageur. Connaît-elle vraiment l’homme qu’elle a épousé ?

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Fiche technique

GENRE

Thriller

DURÉE

90 minutes

RÉALISATION

Serge MEYNARD

SCÉNARIO

Elsa MARPEAU, d’après le roman de Patricia MACDONALD

PRODUCTION

La Boîte à Images – Mathilde MUFFANG

MUSIQUE ORIGINALE

Éric NEVEUX

CASTING

Déborah FRANÇOIS (Emma)
Philippe BAS (David)
Samira LACHHAB (Soraya Lakhdar)
Serge RIABOUKINE (Commandant Loison)
Grégori DERANGÈRE (Aurélien)
Christine CITTI (Dominique)

DISTRIBUTEUR INTERNATIONAL

Film & Picture

ANNÉE DE PRODUCTION

2015

DIFFUSEURS

France 2, RTS, 13ème Rue, TV5MONDE

ÉQUIPE TECHNIQUE

Directeur de la photographie : Bruno PRIVAT
Cadreur : Thierry CALBRIX
Chef opérateur du son : Bernard OLLIVIER
Chef monteur : Alain CARON
Directrice de casting : Anne FREMIOT
Chef décorateur : Denis BOURGIER
Chef costumier : Stephan ROLLOT
Directeurs de production : Laurent RIGAUT et Fredy LAGROST

Extraits

Extrait 1

Extrait 2

Extrait 3

Revue de presse

Interview de Patricia MacDonald :
J’ai adoré. C’était vraiment un plaisir de voir vivre mes personnages. Mon français n’est pas très bon donc je n’ai pas compris tous les dialogues, mais j’ai pu suivre l’intrigue. J’ai trouvé le ton très juste et la relation entre les jeunes mariés très bien jouée.

LE PARISIEN - AUJOURD'HUI EN FRANCE

09 / 10 / 2015

Bienvenue dans un thriller psychologique oppressant et inquiétant, adaptation réussie du roman éponyme de Patricia MacDonald.

MAXI

05 / 10 / 2015

(…) L’intrigue, riche en fausses pistes, est bien ficelée et la mise en scène, efficace, installe un climat angoissant. Face à la délicate Déborah François, l’interprétation trouble de Philippe Bas en baroudeur taiseux renforce le suspense distillé par le scénario.

LA CROIX

09 / 10 / 2015

Habilement construit, ce thriller parvient à conserver le mystère jusqu’au bout (…). Le tout servi par une bande de comédiens convaincants et une mise en scène soignée.

LA VIE

01 / 10 / 2015

En matière de thriller, le réalisateur sait faire et maîtrise le genre, se référant à l’un de ses maîtres, Alfred Hitchcock, auquel Serge Meynard emprunte certaines mécaniques de suspense. Ce qui nous vaut dans J’ai épousé un inconnu quelques beaux clins d’œil, tant à l’image que sur la bande son.

LE MONDE

09 / 10 / 2015

Un récit haletant et à la richesse des rebondissements qui sont la marque de fabrique de la spécialiste du thriller américain, Patricia MacDonald, qui nous conduit à appréhender la solitude existentielle de chaque être humain. Le tout mené par deux excellents comédiens.

SUD OUEST

05 / 10 / 2015

Servi par un beau casting, ce téléfilm plein de rebondissements et très bien filmé tient en haleine, d’un début intrigant à une fin inattendue.

TÉLÉ CABLE SAT HEBDO

03 / 10 / 2015

Portée par l’efficace duo Déborah François-Philippe Bas, cette fiction, inspirée d’un roman de Patricia MacDonald, offre (…) un suspense solide.

TÉLÉ LOISIRS

28 / 09 / 2015

Dans ce scénario multipliant les fausses pistes, le téléspectateur aimera se perdre.

TÉLÉ MAGAZINE

03 / 10 / 2015

L’adaptation très réussie d’un roman de Patricia MacDonald.

COUP DE COEUR - TÉLÉ MAGAZINE

03 / 10 / 2015

Quand le doute s’instille, il ne vous lâche plus… Un suspense tendu. De beaux échanges entre les deux comédiens principaux.

TÉLÉ Z

03 / 10 / 2015

Serge Meynard, (…) réalisateur de nombreux thrillers psychologiques pour la télé connaît son métier. Il bâtit ici un solide suspense à partir d’une intrigue typique du polar anglo-saxon à gros tirage (…). Déborah François livre une performance tout en nuances dans ce rôle de jeune femme à la fois fragile et déterminée, peu à peu saisie par le doute. Le film lui doit énormément.

TÉLÉRAMA

01 / 10 / 2015

Note du Réalisateur

Les raisons du suspens
Film de genre, assumé comme tel, il requiert une mise en scène à la fois originale et référentielle. Le thriller impose au réalisateur un défi de filmage et de direction d’acteurs qui va au-delà des nécessités habituelles pour offrir aux spectateurs trouble, ambiguïté, profondeur et surtout l’empathie indispensable au mystère et à la tension de cette histoire. « Chaque personnage doit avoir ses raisons », disait Renoir. Et s’il est bien un genre où la maxime est vraie, c’est celui du film noir, dans lequel chacun doit justifier ses motivations afin de forcer l’empathie du spectateur jusqu’aux troubles des passions sélectives. « Le méchant se doit absolument d’être le plus réussi de tous les personnages », ajoutait Hitchcock. Et en ce qui me concerne, il le sera d’autant plus que l’ambiguïté sur sa culpabilité réelle des uns ou des autres demeure jusqu’à la fin. Whodunit donc ?!… assurément, tout autant que mystère et frayeur. La mise en scène doit ici construire un crescendo de suspens qui embarque et tienne en haleine. La caméra doit tendre le fil de sa mécanique comme un arc, et clouer le spectateur dans le confort fragile de son canapé, ballottant ses soupçons et ses certitudes au gré des ressacs de l’intrigue.

Soupçons et Subjectivité
Récemment, pléthore de magazines ont titré : « Connaissez-vous vraiment votre conjoint ? » Ils ont proposé des réponses à cette angoissante question à grand renfort de tests et d’analyses psychologiques sauce Fleury-Michon. Depuis Rebecca et Soupçons d’Alfred Hitchcock, tout le monde sait que nos engrenages à paranoïa ont vite fait de s‘enclencher sitôt que nos quotidiens quittent la banalité. Un retard, un coup de téléphone anonyme, une découverte surprise et c’est l’anxiété qui s’installe… Comme le personnage de Rebecca (chez Daphné du Maurier, tout comme chez l’oncle Alfred), notre Emma va se construire un monde dans lequel elle s’effrayera à loisir. Elle ne demande pourtant qu’à se livrer tout entière à cet homme qu’elle aime mais qu’elle redoute de craindre. La mise en scène doit s’inscrire régulièrement dans cette subjectivité et voir les évènements à travers les yeux d’Emma tour à tour amoureuse et terrorisée.

Ombres et Mouvements
Il ne faut pas croire tout ce que l’on voit. Aujourd’hui, davantage encore qu’hier, les images dissimulent. La menace viendra-t-elle de l’ombre ? Du fond du couloir ou de la salle de bains dont la poignée déjà s’anime ?… Qui peut le dire ? La question est posée et suffit à elle seule à créer l’angoisse. Suggérer que l’ombre et la pièce close pourraient bien recéler quelques dangers, oblige le spectateur à garder les yeux grands ouverts. Les paupières s’écarquillent, comme devant les images d’Alfred Hitchcock, Fritz Lang ou encore Robert Mulligan. Ce sont ces nobles inspirations qui vont dicter mes choix concernant les décors, la lumière et la mise en scène que j’envisage pour ce thriller. Sans toutefois écarter les figures de styles qui font la dynamique et le modernisme des images de la Galaxie Gutenberg, c’est vers les maîtres du suspens que je rêve… Une lumière aussi perverse que les caractères qu’elle éclaire. Une caméra aussi sensuelle que les personnages et les décors qu’elle capte.

Visible et Invisible
Malgré quelques séquences potentiellement horrifiques, loin de moi l’idée de m’inscrire dans la tradition des « Slashers » américains qui font pourtant encore la joie des adolescents de tous pays. Sans redouter les lois d’un genre que j’affectionne tout particulièrement, ma « vision » se veut plus réaliste et louche plus volontiers vers Claude Chabrol que vers Brian de Palma. Mon souci est toujours de suggérer plutôt que de montrer.

Serge Meynard

Note de la Scénariste

Le roman « J’ai épousé un inconnu » propose une approche intimiste et familiale du thriller. Comme Harlan Coben, Patricia MacDonald place ses intrigues dans le cercle familial, où le danger apparaît le plus intolérable et où l’empathie avec le lecteur/spectateur est la plus forte. Ces mécanismes de proximité m’ont paru particulièrement adaptables en France. Ils se transposent sans problème parce qu’ils jouent sur des ressorts humains, et donc universels.

Chez Patricia MacDonald, la dimension sociologique est effacée au détriment de la psychologie. On peut ainsi parler de thriller de l’intime. L’une des forces du livre réside dans l’attachement pour l’héroïne qui ne cesse de grimper tout au long de sa croisade solitaire afin de savoir qui est réellement celui qu’elle a épousé… Un prince charmant, un monstre, ou juste un homme ? Cette question, on le voit, on pourrait tous se la poser. Et c’est tout le sel et le sens du roman que de transformer en thriller cette évidence expérimentée par tous : on ne connaît jamais vraiment ceux qu’on aime.

Le prince charmant n’est qu’un homme normal, avec ses secrets, ses défauts, ses zones d’ombre. Derrière ce conte de fées à rebours, le livre interroge les mutations contemporaines de la société : quelle est désormais la place de la famille et du couple dans notre monde ultra individualiste ? La quête d’Emma : créer un couple fusionnel, apparaît utopique, dans un monde où règne le chacun pour soi.

Elle lutte donc à contre-courant pour imposer une autre vision, une vision désormais anachronique, où le couple serait un pilier, où deux personnes parleraient d’une même voix. Dans la déroute de sa vie, qui fait écho à la déroute des valeurs traditionnelles, Emma s’accroche à une image idéalisée de l’amour. C’est pour cette raison que l’auteure a écrit le livre sous forme de conte, mais un conte perverti, où le prince et le loup se ressemblent étrangement.

Elsa Marpeau

Note de la Productrice

Lorsqu’Elsa Marpeau m’a proposé d’adapter le roman de Patricia MacDonald, j’ai été tout de suite enthousiaste. Au-delà du récit haletant et de la richesse des rebondissements qui sont la marque de fabrique de cette grande spécialiste du thriller américain, c’est surtout l’aspect intimiste de l’intrigue qui m’a motivée. Nous allons en effet assister, tout au long de l’histoire, à la transformation profonde d’Emma, notre héroïne, qui va accéder à la maturité en perdant ses illusions, gagner en complexité en se battant malgré tout pour son couple, et surtout prendre son autonomie en se libérant du lien affectif avec sa famille.

Plus globalement J’ai épousé un inconnu nous propose d’assister à la dissection d’un couple et des illusions de la fusion amoureuse. Ce projet nous amène également, à travers les différents personnages, à appréhender la solitude existentielle de chaque être humain.

Enfin, cette histoire nous questionne sur le poids des conventions. David et Emma se retrouvent prisonniers de leurs rôles sociaux à travers cette union qui réactive le poids de la famille, la question centrale du contrat de mariage et du patrimoine. Ils sont victimes des préjugés (leur différence de revenus, le passé de David qui le désigne comme forcément coupable, les a priori de la policière chargée de l’enquête liés à son propre fiasco conjugal…) et de la spirale dévastatrice du mensonge pour tenter d’y échapper.

Mathilde Muffang

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